Interesante análisis vaticano.

La revista francesa Golias está en las antípodas de mi pensamiento. Pero es inteligente y está bien informada. Por lo que es muy útil para conocer el who is who? en la Iglesia. Y se acierta con una sencillísima regla. Lo que a ella le parece malo es bueno y lo que bueno, malo.

Os transcribo un artículo que acaba de publicar. Vale la pena leerlo y acordarse de los nombres. No tengo tiempo de traducirlo por lo que los que no sepan nada de francés no se enterarán. Lo siento. Pero no puedo estar en todo. Aunque si tanto le fastidian a Golias los nombrados para mí ya son cum laude.

Révolution de palais au Vatican
Romano Libero

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Certains « valzers » de nominations romaines passent inaperçus du grand public alors qu’ils sont décisifs. Cet été, Benoît XVI vient en effet de désigner deux nouveaux fonctionnaires de haut rang de la Secrétairerie d’Etat et d’éloigner, au préalable, leurs prédécesseurs qui n’étaient pas dans la même ligne. Mgr Gabriele Caccia, 51 ans et Mgr Pietro Parolin, 54 ans, deviennent certes archevêques et Nonces Apostoliques. Ils occuperont des Nonciatures prestigieuses pour un début à ce rang, Beyrouth et Caracas, qui sont considérées en outre comme des tremplins vers une belle carrière. Dans trois ou quatre ans, ils pourraient l’un et l’autre être promus à des postes de confiance de la Curie, ou à une Nonciature de premier plan. C’est la loi du cursus honorum du corps diplomatique, et plus généralement de la Curie romaine.

Au-delà des évolutions naturelles de carrière, le départ de ces deux hommes, le premier - Caccia - très proche du cardinal Giovanni Battista Re et le second - Parolin - protégé de Sodano marque un tournant. Avec lui cesse, sans doute, l’influence croisée des deux porporati qui gouvernèrent de fait l’Eglise lors des quinze dernières années du Pontificat de Karol Wojtyla. Une page se tourne.

De façon très significative, leur successeurs Mgr Peter Wells, un américain, et Mgr Ettore Balestrero, un prêtre romain de 43 ans, s’inscrivent dans une autre ligne, plus traditionnelle, moins sensible à la mentalité contemporaine. Ratzingériens pur sucre, encore jeune, ils incarnent à ravir un nouveau profil de diplomates du Vatican, très éloigné de celui des libéraux montiniens (dans la ligne Casaroli / Silvestrini) mais aussi des pragmatiques (dans la ligne Sodano / Re). Soucieux de cultiver un sens très fort et très vif de l’autorité du Pape, ils sont les hommes du Pontificat Ratzinger.

Le nouveau Sous-Secrétaire du Saint-Siège pour les Rapports avec les Etats, Mgr Ettore Balestrero, est un homme du sérail qui connaît bien les dossiers. Cela fait 8 ans qu’il travaille comme conseiller de nonciature auprès de la Secrétairerie d’Etat, au sein de cette même section pour les rapports avec les Etats, que l’on présente souvent comme le ministère des affaires étrangères du Saint-Siège.

Le nouveau Sous-Secrétaire, autrement dit le plus proche collaborateur de Mgr Dominique Mamberti, un archevêque corse, a fait des études de droit, puis il a obtenu sa licence en théologie et son doctorat en droit canonique à l’Université pontificale Grégorienne. De sensibilité traditionnelle, il est particulièrement apprécié du cardinal Tarcisio Bertone. Ces dernières années, il s’est distingué par sa gestion des dossiers européens et en particulier concernant la présence de l’Eglise dans la société européenne sécularisée. On sait que son analyse de la sécularisation, toute négative, est exactement celle de Joseph Ratzinger.

Mgr Peter Brian Wells, 46 ans, est le nouvel assesseur pour les affaires générales. S’inscrivant dans une ligne très conservatrice, il était au préalable chef de la section anglophone de la Secrétairerie d’Etat. On le présente comme lié au cardinal américain Justin F. Rigali et comme défenseur d’une ligne d’intransigeance
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